Pour arriver à une telle longévité, cependant, il faut prendre quelques précautions, dont la première et la plus importante est l'utilisation systématique d'embauchoirs, que l'on enfilera dès que l'on enlève ses chaussures.
Il faut savoir que, pendant la journée, le pied rejette plusieurs décilitres de transpiration, qui est en grande partie absorbée par les chaussettes mais dont le surplus l'est aussi par la semelle et la doublure de la chaussure. Une fois ôtée, cette dernière doit donc sécher -- c'est la principale raison pour laquelle on déconseille fermement de porter la même paire deux jours de suite.
Si n'importe quel embauchoir - ou presque - convient pour maintenir la forme de la chaussure pendant le séchage, les plus utiles absorbent également une partie de l'humidité intérieure, et peuvent même désodoriser l'intérieur.
On veillera donc à acheter des embauchoirs en bois naturel, non verni. Sinon, un rapide passage au papier de verre permettra d'ôter le vernis, et rétablir ainsi leur pouvoir absorbant.
Il fait éviter les modèles en plastique, qui sont trop flexibles pour remplir leur mission de garder semelle et tige bien tendues.
On évitera aussi les modèles avec ressort central et boule arrière (ci-dessus, à gauche) qui en distribuant de manière déséquilibrée la tension longitudinale, déforment la chaussure.
On préférera aussi les modèles dont l'avant est divisé en deux parties séparées par des ressorts, qui assurent la tension latérale et aintiennent la forme (ci-dessus à droite).
L'embauchoir idéal devrait reproduire la forme sur laquelle la chaussure a été montée lorsqu'elle a été fabriquée, mais ce n'est pas facile d'en trouver car chaque fabricant ne produit qu'un seul modèle d'embauchoir, alors qu'il utilise plusieurs formes pour fabriquer ses chaussures.
Néanmoins, le fabricant s'efforcera de donner à ses embauchoirs une forme convenant à une majorité de ses modèles, et ceux-ci conviendront donc mieux à ses chaussures qu'un modèle lambda.
Le cèdre - blanc ou rouge, ce dernier étant plus odorant - est le bois qui convient le mieux aux embauchoirs, car outre sa structure poreuse et donc absorbante il dégage une légère odeur qui désodorise les chaussures et aurait même une légère action fongicide. A noter: on peut raviver le parfum de cèdre en les passant légèrement au papier de verre.
Un embauchoir de qualité coûte moins de 50 euros; cela peut paraître cher, dans l'absolu, mais si 'on le rapporte aux dix ans que doit durer une bonne chaussure, cela ne représente qu'un coût de 5 euros par an. C'est bien peu de choses pour garder en bon état une chaussure qui coûte 300 ou 400 euros.
L'investissement devient encore plus raisonnable si l'on réalise que l'on pourra les réutiliser une fois les premières chaussures mises au rebut, puis même les transmettre à ses enfants. Tout comme les diamants, en effet, les embauchoirs sont (presque) éternels.
Mais on n'a pas le choix: si l'on veut éviter la dégradation inévitable de la chaussure, il faut absolument des embauchoirs.
Et ça tombe bien: depuis quelques jours, notre boutique en ligne Britannic Shoes en propose cinq quatre modèles différents, produits par les marques elles-mêmes ou par des producteurs réputés.
Tout d'abord merci pour ces informations concernant les embauchoirs et leur utilisation. J'aimerais savoir sur quel site internet il est possible de trouver des embauchoirs de qualité?
RépondreSupprimerVous remerciant par avance.
Plusieurs sites internet vendent des embauchoirs de qualité, mais puisque notre boutique en ligne, Britannic Shoes, en propose quatre modèles dans une large gamme de prix, pourquoi chercher ailleurs?
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