La première risque d'abîmer nos chaussures, et le deuxième de nous conduire à l'hôpital. Quelles contre-mesures faut-il envisager?
Contre la neige, la meilleure défense est la "galoche", une sorte de sur-chaussure en caoutchouc assez fin qui protège le cuir de l'humidité et, surtout, du sel. Ces galoches se trouvaient, normalement, pour quelques euros chez les bons cordonniers, mais elles se sont faites plutôt rares ces dernières années -- tout comme les bons cordonniers, d'ailleurs.
Deux marques en ont fait un article de mode, ce qui leur a permis de faire passer le prix aux environs de 50 euros au prétexte qu'elles existent maintenant en plusieurs couleurs vives.
Quel plaisir, en effet, de porter des galoches orange éclatant ou vert pomme sous sa tenue de bureau, et de payer une somme conséquente pour passer pour une andouille!
Enfin, pour les amateurs, en voici un modèle français et un autre norvégien vendu en France (mais attention: la liste des points de vente n'est absolument pas fiable). Ce dernier a également mis au point un génial mocassin de plage et de bain auquel nous prédisons déjà une brillante carrière sur nos plages cet été.
Mais, à moins de vouloir vous cacher dans un champ de fraises en portant des galoches rouges, optez plutôt pour un modèle à l'ancienne, en caoutchouc noir, qui vous servira d'ailleurs aussi discrètement lors du dégel, des giboulées de mars, des orages estivaux et de la boue lorsque vous allez cherchez du bois dans votre maison de campagne.
Contre le verglas, il existe au moins deux modèles de lanières à crampons, en d'autres termes des bandes en caoutchouc que l'on passe par-dessus ses souliers et qui contiennent des petits crampons qui évitent de déraper sur le verglas.
On les trouve facilement sur Internet, par exemple ici, aux environs de 20 euros la paire. Une e-boutique anglaise en propose également une large gamme, s'adaptant à toutes sortes de chaussures et de bottes.
Et n'oubliez pas que les galoches, même sans crampons, permettront une bonne traction sur neige et verglas, même si elles ne remplaceront pas les crampons.
Et si ça ne marche pas? Que faire si les chaussures sont marquées par l'eau ou le sel?
Si l'on est craintif, on séchera ses chaussures sur leurs embauchoirs, couchées sur le côté pour que la semelle puisse aussi sécher, puis on les nettoiera avec un produit spécialisé comme celui-ci de chez Saphir ou celui-ci de chez Collonil.
Si, au contraire, on est plus sportif, et on se souvient de la façon dont on nettoyait ses crampons sous un robinet après un match boueux, on pourra laver ses chaussures à l'eau courante, afin de dissoudre le sel qui les a marquées, puis on les fera sécher sur leurs embauchoirs ou, à défaut, en les ayant remplies de papier journal bien tassé.
Et on les fera toujours sécher loin de toute source de chaleur, et couchées sur le côté, aussi longtemps qu'il faudra. Une fois bien sèches, on les nourrira avec une lotion ou une crème spéciale, et voilà: elles seront comme neuves.
Mais si on veut éviter tous ces tracas, on pourra prendre une mesure préventive, en imperméabilisant ses chaussures (une fois bien nettoyées) au moins une fois par semaine avec un produit idoine, ce qui les protégera également contre les tâches.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire